Globalisation, le pire est à venir de Patrick Artus et Marie-Paule Virard


Depuis la fin de l’année 2008 on a vu fleurir dans nos librairies un grand nombre d’essais politico-économiques, d’hommes et de femmes politiques ou encore d’économistes, nous annonçant tous cette crise des « subprimes » a posteriori. En effet, certains économistes sont finauds et savent flairer les crises… le seul problème c’est qu’ils nous parlent des crises, de leurs solutions et surtout les annoncent, après leur avènement. L’un des spécialistes en ce domaine est d’ailleurs français et a surtout conseillé deux présidents de la 5ème République sur les questions économiques, et on se demande d’ailleurs encore comment, avec de tels « grands hommes visionnaires », ces crises peuvent-t-elles encore arriver ?

Ce livre est très différent car pour une fois on ne nous fait pas le coup de « l’oracle retardataire » en manque d’idées nouvelles. Les auteurs ne se focalisent pas sur la crise actuelle et ne s’arrêtent pas uniquement au seul fait économique. Enfin des gens auront compris que derrière les faillites des banques il se trouve des petites gens qui ont tout perdu, leur maison, leur emploi, et parfois même toute leur épargne mise de côté pour leur vieux jours.  Il s’agit d’une réelle critique du système économique actuel où les marges réalisées sont fondées sur la différence de coût entre le coût travail des ouvriers des pays émergents et le pouvoir d’achat de l’individu de la classe moyenne dans un pays industrialisé, pouvoir d’achat acquis non plus par sa force de travail mais par un endettement croissant.

Les enjeux environnementaux ne sont pas laissés de coté par les 2 auteurs, qui auraient pu annoncer l’échec du sommet de Copenhague. Enfin l’UE en tant qu’ensemble économique est mise en cause, tant par son manque de cohérence au niveau des stratégies de développement économique, que par son manque de vision dans son expansion et dans son approfondissement.

S’il y a une critique a émettre au sujet de cet ouvrage ce serait que cet ouvrage est parfois très technique et donc n’est pas toujours très facile à comprendre. Certains passages sont à relire plusieurs fois et, sans l’aide du glossaire en fin d’ouvrage, une partie du livre demeure indéchiffrable.

par SPi

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